Stratification des actes corrélés au risque infectieux
Les susmentionnées recommandations de bonne pratique proposent aussi une répartition des actes pratiqués en médecine bucco-dentaire, selon le risque d’infection localisée et à distance qu’ils peuvent entraîner.
- Actes non invasifs : ces sont les actes n’entraînant pas de bactériémie ou une bactériémie jugée non significative :
- actes de prévention (hors détartrage)
- soins conservateurs
- soins prothétiques non sanglants
- dépose de sutures
- pose de prothèses amovibles
- pose ou ajustement d’appareils orthodontiques
- prise de radiographies dentaires
- Actes invasifs : ces sont les actes susceptibles d’entraîner des bactériémies jugées significatives et susceptibles de déterminer une infection locale, à distance ou générale
Quel que soit le niveau de risque infectieux du patient, l’antibiothérapie n’est jamais indiquée pour les actes non invasifs.